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Ils ont fait le choix de faire leur classe prépa aux grandes écoles au Lem, à Montluçon

Ils ont fait le choix de faire leur classe prépa aux grandes écoles au Lem, à Montluçon

Article paru dans La Montagne le 02 juillet 2018

Ce samedi matin, les étudiants retenus pour intégrer à la rentrée une classe préparatoire au lycée Madame de Staël ont été accueillis par le proviseur et l’équipe pédagogique. Rencontres avec ceux qui feront leurs classes à Montluçon.

Admis, recalé, avec mention…, les résultats du bac seront rendus publics ce vendredi 6 juillet. Bientôt fixés, l’heure est déjà venue pour les lycéens de penser à la rentrée prochaine et de se préparer à leur entrée dans les études supérieures, qui marque souvent un tournant dans la vie de tous les jeunes.

À ce titre, ils étaient nombreux ce samedi matin à s’être donnés rendez-vous au lycée Madame de Staël, pour découvrir l’établissement qu’ils fréquenteront à partir du 3 septembre. Heureux de « recevoir les cadres de très haut niveau de demain dans cette belle maison », le proviseur du Lem, Abdennabi Zaher, en a profité pour rappeler la devise de l’établissement : « bienveillance, bientraitance et exigence, à la fois dans l’assiduité, la ponctualité et le travail au quotidien ».

Une ville propice pour « s’épanouir, réussir ses études et tracer son projet »

Cette « journée très instructive » a permis aux futurs étudiants de « se rencontrer, d’échanger avec l’équipe pédagogique et de direction et de commencer à mettre des noms sur des visages », poursuit Abdennabi Zaher. L’occasion pour le chef d’établissement d’affirmer haut et fort que la ville de Montluçon disposait de tous les ingrédients, notamment d’infrastructures culturelles et sportives, pour « s’épanouir, réussir ses études et tracer son projet » au cours de ces deux années.

Originaires des quatre coins de la France et même de l’étranger (Maroc, Tunisie…), ils seront une cinquantaine à se lancer dans une prépa LSH (Langues et sciences humaines) et entre vingt et vingt-cinq à être inscrits en classe prépa ECE (Économique et commerciale) à la rentrée. Soit au total, plus de soixante-dix étudiants, pour lesquels « le lycée a ouvert et réservé une trentaine de places à l’internat ».

 Un « gros changement » et un « nouvel environnement » que vont notamment découvrir Marianne, lycéenne à Cournon (Puy-de-Dôme), et Pierre-Alexis, élève scolarisé à Vierzon (Cher). Tous deux ont pris le parti de poursuivre leurs études au Lem et d’intégrer « une petite prépa familiale, avec plus d’entraide entre les élèves et moins de compétition ». Un choix loin d’être anodin, motivé par le bouche-à-oreille et « la bonne réputation de l’établissement ».

Du travail pendant les vacances

Pour d’autres, la route pour entrevoir la cité des bords du Cher a été un peu plus longue. C’est le cas d’Alexis, accompagné de sa mère Caroline, tout droit venu de Marseille (Bouches-du-Rhône) et convaincu par la proximité qu’entretient le Lem avec l’école de gendarmerie de Montluçon (*). Et les premiers contacts se sont avérés fructueux. « L’équipe pédagogique est très accessible et à l’écoute. Ce qu’on a vu pour le moment est très engageant », insiste la mère de celui qui espère faire une carrière militaire et devenir officier parachutiste.

Pour « se mettre tout de suite dans le bain et anticiper au maximum la charge de travail à fournir tout au long de l’année », les nouveaux venus sont repartis avec du travail sous les bras, précise Marie Vantalon, professeur de lettres de la prépa ECE. Au menu des vacances, quelques lectures d’été et des devoirs écrits dans chaque matière. « Ils vont souffrir pendant un an et demi, mais ça en vaut la peine?! », conclut Abdennabi Zaher.

(*) Le Lem a signé une convention avec l’école de gendarmerie de Montluçon qui sera reconduite à la rentrée. Cette dernière donne la possibilité aux étudiants des classes préparatoires qui préparent le concours Saint-Cyr de pouvoir aller s’entraîner avec les élèves gendarmes.

 

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Au cours de la matinée, des tables rondes par pôle disciplinaire ont été organisées dans la cafétéria du lycée et ont permis aux nouveaux étudiants des classes préparatoires économiques et littéraires de rencontrer leurs futurs enseignants et d’en savoir plus sur leurs attentes et méthodes de travail. © Cécile CHAMPAGNAT

Des résultats qui donnent raison au Lem

Les soixante-douze étudiants du lycée Madame de Staël inscrits en deuxième année de classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) littéraire et économique et commerciale ont (presque) fait un carton plein cette année.

« Libérés depuis la fin mars » pour passer leurs concours (écrits et oraux) aux quatre coins de l’hexagone, tous (*)ont « obtenu d’excellents résultats et vu leurs demandes être acceptées dans de prestigieuses écoles », comme à l’ESSEC (École supérieure des sciences économiques et commerciales), l’ESM (École spéciale militaire) Saint-Cyr, l’ISMaPP (Institut supérieur du management public et politique) ou encore l’École du Louvre.

Le lycée « remplit sa mission d’école de la République, en donnant la possibilité à chacun de construire son projet et réussir »

Cerise sur le gâteau, « l’un de nos étudiants est admissible à HEC Paris, l’une des plus grandes écoles de commerce au monde, c’est inédit?! », se réjouit Christine Rigoulet, professeur de mathématiques de la classe préparatoire ECE.

Une joie d’autant plus grande que 35 % d’entre eux sont des élèves boursiers. Le Lem « joue le rôle d’ascenseur social pour ces étudiants de catégories socio-professionnelles (CSP) défavorisées, et remplit sa mission d’école de la République, en donnant la possibilité à chacun de construire son projet et réussir », insiste le proviseur de l’établissement, Abdennabi Zaher.

(*) À l’exception d’un étudiant ayant fait un seul vœu à l’ESM Saint-Cyr.

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